NoCode vs LowCode
Sur le Web, les néologismes fleurissent. Ces dernières années ont vu l’émergence de termes tels que LowCode et NoCode dans l’univers du développement.
Entre les deux, l’amalgame est commun, certains allants jusqu’à dire que les deux termes font référence à la même chose. Qu’en est-il réellement ? Dans quel contexte utiliser l’un ou l’autre ? On y répond.
Récapitulatif de la définition du NoCode
Mais qu’est-ce que le NoCode ?
Le NoCode offre une alternative visuelle au développement traditionnel. Cette approche donne la capacité de développer des logiques pour construire un produit digital (application web, site internet, outil métier, etc.) ou encore mettre en place des automatisations sans avoir besoin d’écrire une seule ligne de code.
Comment est-ce possible ?
Les outils NoCode ont un point commun : Ils utilisent un système de glisser-déposer. Dans la pratique, il suffit de relier des briques de logiques les unes aux autres pour construire sa solution à travers une interface visuelle. Le code est bien présent mais opère en arrière-plan sans que l’on puisse le voir. On parle alors de programmation visuelle.
Définition du LowCode
Le LowCode c’est le mariage entre du NoCode et du Code (spoiler : Chez SuperForge c’est notre formule préférée). Dans ce cas, on utilise du NoCode au max et on ajoutera du code custom pour aller encore plus loin et développer des fonctionnalités avancées.
Voici des exemples fonctionnalités qui sont développés en LowCode sur une base d’outil NoCode (Bubble, WeWeb ou Webflow) :
- Du design avancé.
- Des animations avancées.
- La création de plugins pour des logiques métiers avancées.
- Des intégrations d’API comme du paiement ou de la signature électronique.
- Des connexions avec ton CRM (Hubspot / Zoho), des solutions Marketing du type (MailChimp ou Brevo), etc.
Une API : interface de programmation d'application. Elle permet à ton produit ou service de communiquer avec d'autres produits et services sans connaître les détails de leur mise en œuvre.
Un Plugin : outil qui ajoute des fonctionnalités à une application.
Il existe également des outils entièrement dédiés au développement LowCode comme les plateformes Unqork, Mendix ou encore Convertigo.
Cas d’usage du mariage NoCode + Code
Le premier cas d’usage du mariage entre le NoCode et le code est la construction rapide et efficace d’un MVP.
L’approche LowCode est particulièrement adaptée. On commence par construire une première version en NoCode à tester et sur laquelle itérer grâce aux retours utilisateurs. Il pourra arriver un moment où il faudra aller plus loin et développer une fonctionnalité avancée. L’ajout de code le permettra sans avoir à tout redévelopper.
Et nous voilà en mode LowCode !
Voici quelques exemples d’utilisation du LowCode rencontrés chez SuperForge :
- Une plateforme de matching avec contrats signés électroniquement et génération des contrats en PDF dynamiquement.
- Une plateforme de vente de produits digitaux en utilisant l’API SystemPay (ou l’API Stripe).
- Une Web App d’agrégation de résultats de recherche en utilisant l’API Custom du client.
Découvre nos projets clients en LowCode et NoCode
Les alternatives après le développement en LowCode
Tu peux tout à fait continuer à développer en LowCode, à construire et avancer entièrement sans changer de stack technique. Évidemment cela dépend aussi de tes contraintes, si à partir d’un moment tu souhaites faire de l’algorithmie poussée ou bien que tu atteins un nombre d’utilisateurs très élevé, alors le passage en code classique complet pourrait avoir du sens.
Mais sache que le développement LowCode reprend beaucoup de thématiques du code classique et requiert également des bonnes pratiques : architecture, sécurité, performance, maintenabilité, SEO.
En bref, tu peux rater ton développement LowCode si tu le développes mal, comme pour du code classique !
À qui s’adresse le NoCode / LowCode ?
L’outil NoCode le plus simple, sans aucun code, peut être pris en main par le quidam. En revanche, la pensée structurée nécessaire à construire correctement des produits digitaux doit être constamment travaillée et respectée. Un outil reste un outil et peut être mal utilisé.
Dès que l’on passe du côté LowCode (obscur de la force !), un passif de développeur a une grande valeur selon nous. Peu importe le langage de programmation d’ailleurs, pourvu que le développeur soit dans le mindset “autodidacte” et “problem solver”.
Coder, c’est aussi passer beaucoup de temps à debugger et chercher à comprendre la solution.
La force des outils NoCode et LowCode
La force de ces outils se trouve dans la communauté. Il est possible de trouver des plugins listés dans des marketplaces que la communauté (de chaque outil) développe et propose à l’usage des autres utilisateurs. Grâce à ce partage certaines fonctionnalités sont devenues plutôt simples à mettre en place, comme par exemple, faire du paiement sur Bubble avec l’API Stripe.
Mot de la fin
Pour conclure sur ce match LowCode vs NoCode, on peut dire que le choix de l’un ou de l’autre dépendra du projet. Pour nous, il est plus intéressant et moins risqué de choisir dès le début un outil qui permettra d’ajouter du code custom pour éviter d’avoir à tout recommencer ailleurs si une fonctionnalité avancée devait être intégrée.
Notre expérience nous montre à travers nos cas d’usage, qu’un produit complexe nécessitera forcément du code en sus du NoCode pour être performant et scalable.
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